VOLUMES

 
 

En limitant volontairement le format des réalisations c'est l’occasion de penser le rapport à l’objet et de prendre le contre-pied de mes travaux monumentaux. Ici à la différence des fresques photographiques, on est confronté à des sculptures de petite taille, délicates voir fragiles ce qui leur confère une certaine préciosité tout en laissant entrevoir un travail méticuleux, et un savoir faire quasi artisanal dans l’unicité des réalisations.

Si certaine séries de sculpture découlent d’un questionnement plastique autour d’outil atypique contemporain d’autre en revanche sont le prolongement de travaux numérique notamment l’idée de bestiaire que l’on retrouve abordé de manière différente dans l’ensemble des médiums de j’emploie. Toutes ces réalisations présentent une certaine instabilité et un équilibre précaire, les notions d’hybridation et d’informe transparaissent. A l’instar du travail de fresque ou la provenance des photographies a son importance, il en est de même ici dans l’utilisation et l’origine des matériaux.

De nombreux points communs apparaissent dans le processus créatif en volume et le reste de ma pratique. Fondamentalement le dessin est toujours le point de départ quelque soit la réalisation et restera ce fil d’Ariane m’évitant l’égarement plastique et sémantique. Ma manière de travailler en numérique se retrouve en sculpture, je collecte des matériaux, je les expérimente ou les observe attentivement. Ensuite c’est l’étape de réalisation et ici la diversité des matériaux m’oblige à faire appel à des techniques très différentes tout en étant confronté à des contrainte et des problématiques hétéroclites.